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La région de Tillabéry (ou Tillabéri) est située au Sud-Ouest de la République du Niger dans la zone des quatre frontières (Bénin, Burkina Faso, Mali, Niger) - ©LE COURRIER Africain | Joël RANC
Les récentes attaques de fin mai et début juin 2024 ont entraîné d’importants mouvements de population à Téra, située dans l'extrémité Ouest du Niger dans la région de Tillabéry, exacerbant une situation humanitaire déjà critique.
Mouvements récents de population à Téra
Carte administrative détaillée de la région du Tillabéry et de la sous-région du Téra à l'Ouest du Niger - source UN OCHA (ONU - Bureau de la coordination des affaires humanitaires)
Au Burkina Faso, des groupes armés non étatiques ont lancé des attaques visant des civils dans les communes de Mansila, Kantcari et Sempelga, dans la région du Sahel, au Burkina Faso fin mai et début juin 2024, provoquant une augmentation des déplacements forcés vers le Niger. Cette recrudescence de la violence a forcé 3.068 demandeurs d’asile burkinabés à fuir vers Téra, dans la région de Tillabéri, au Niger, au 30 juin. Dans le même temps, 1.186 ressortissants nigériens ont été déplacés à Tillabéri (voir la carte).
Niger - Carte de la répartition des demandeurs d'asile Burkinabés par commune dans la région du Tillabéri - source Le rapport du Haut-Commissariat des Nations Unis pour les Réfugiés (UNHCR) du 22/07/2024
L’émergence et la prolifération de groupes armés dans tout le Sahel génère depuis 2012 une crise complexe. Localisée d’abord dans le nord du Mali, elle s’est répandue dans les régions centrales de ce pays, avant d’embraser graduellement le nord du Burkina Faso et la partie occidentale du Niger, puis de menacer la stabilité de tous les autres pays voisins.
Les défis de l’accès humanitaire
D’une manière générale, la situation sécuritaire le long de la frontière entre le Niger et le Burkina Faso reste très volatile et complexe.
« Des groupes armés non étatiques au Burkina Faso ont attaqué des civils à la fin du mois de mai et au début du mois de juin 2024, provoquant une vague de déplacements forcés vers le Niger », a précisé le HCR.
Selon le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), cette « augmentation significative » met à rude épreuve les ressources locales et la résilience des communautés d’accueil.
Les attaques et les affrontements incessants entre les acteurs étatiques et non étatiques ne font pas que déplacer davantage de personnes, ils compliquent également l’accès humanitaire et les efforts de protection. L’insécurité persistante dans ces zones frontalières souligne le besoin urgent d’un soutien et d’une intervention accrus pour faire face à la crise humanitaire croissante.
L’afflux des demandeurs d'asile et déplacés de force exacerbe l’insécurité alimentaire et une situation désastreuse dans cette région de Tillabéry
Sur le terrain, le HCR, en collaboration avec les autorités locales et ses partenaires, a préenregistré près de 500 ménages (3.068 personnes) afin de garantir l’intégrité des procédures d’asile.
En outre, une évaluation rapide de la protection a permis d’identifier plus de 400 personnes vulnérables, dont 207 femmes chefs de famille, 67 femmes allaitantes, 23 femmes enceintes, 6 enfants souffrant de problèmes de santé mentale, 15 enfants souffrant de malnutrition et 106 enfants séparés ou orphelins. Cette évaluation souligne la nécessité cruciale d’interventions de protection ciblées.
Des services de santé et une aide financière polyvalente ont été également fournis pour répondre aux besoins immédiats des déplacés de force et des communautés hôtes. L’aide concerne aussi des fournitures d’articles non alimentaires essentiels, de vêtements, d’abris d’urgence et des latrines sont en cours de mise en œuvre.
Selon les humanitaires, il y a toutefois un besoin immédiat de nourriture, de kits nutritionnels, d’abris d’urgence et de latrines. « Il est urgent de moderniser les points d’eau existants et d’améliorer l’éclairage et les mesures de sécurité ».
Concrètement, l’infrastructure actuelle de l’eau est insuffisante pour répondre à la demande accrue, ce qui nécessite des améliorations pour garantir un accès suffisant à l’eau potable aux personnes déplacées et aux communautés d’accueil. En outre, de nombreux demandeurs d’asile restent dans des espaces publics sans éclairage adéquat, ce qui augmente le risque de violence basée sur le genre (VBG), ce qui souligne la nécessité d’améliorer l’éclairage et les mesures de sécurité.
L’afflux des personnes déplacées et des réfugiés a exacerbé également l’insécurité alimentaire, faisant du soutien nutritionnel une priorité essentielle, en particulier pour les enfants souffrant de malnutrition.
Le HCR travaille en étroite coordination avec les autorités locales, les principaux partenaires (le PAM, CIAUD - le Comité International pour l'Aide d'Urgence et le Développement, l'UNICEF, le RET, une organisation humanitaire spécialisée dans la protection de la jeunesse) et les ONG (Word Vision...) afin de rationaliser les efforts visant à faire face à la crise.
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- Le Courrier Africain
Chaque année les Français célèbrent leur fête nationale le 14 juillet. Symbole de l’unité du pays autour de valeurs communes et de l’histoire (on commémore la Fête de la Fédération de 1790), elle prend traditionnellement la forme d’un grand défilé militaire. Fait inédit, cette année, la cérémonie militaire a eu une configuration particulière. En effet, les soldats et les chevaux ont foulé non pas la célèbre avenue des Champs-Élysées, mais le pavé de la magnifique avenue Foch qui débute aussi depuis la place Charles-de-Gaulle.
Le plan du défilé militaire ave Foch pour cette édition 2024 - source : ministère de la Défense
I/ Le défilé militaire 2024 en chiffres
Cette année, les militaires ont du renoncer au défilé motorisé et blindé pour des raisons techniques.
- 4 000 défilants à pied.
- 65 avions et hélicoptères.
- 162 chevaux de la Garde républicaine.
22 hélicoptères et 6 avions lents
- 11 hélicoptères et 2 avions de l'armée de Terre
- 3 hélicoptères et 2 avions de la Marine nationale
- 2 hélicoptères et 1 avion de l'armée de l'Air et de l'Espace
- 4 hélicoptères de la Gendarmerie nationale
- 1 avion de la Direction générale de l'armement
- 1 hélicoptère de la Sécurité civile
- 1 hélicoptère de la douane
Les troupes à pied
4 000 femmes et hommes
Les avions
37 avions dont :
- 6 avions de la Marine nationale
- 28 avions de l’armée de l’Air et de l’Espace
Les troupes montées
162 chevaux de la Garde républicaine
II/ L'organisation du défilé minute par minute
9h20 : fin de la mise en place des troupes à pied en haut de l’avenue Foch.
9h45 : fin de la mise en place des détachements de la Garde républicaine.
10h00 : arrivée du Président de la République, avenue de Friedland.
10h10 : honneurs rendus au Président de la République, en bas de l’avenue Foch.
10h16 : animation initiale sur la thématique des 80 ans des Débarquements, de la Libération de la France et de la Victoire.
10h32 : défilé des hélicoptères et avions légers.
10h36 : défilé des troupes mises à l’honneur, suivi du défilé des troupes à pied.
11h17 : défilé des avions.
11h23 : défilé monté.
11h25 : animation finale sur la thématique « Les armées et l’olympisme », et passage de la Patrouille de France avec la figure dite de l'éclatement tricolore.
11h41 : départ du Président de la République.
III/ Le défilé militaire et les animations de ce défilé 2024 en photos
Alors que la France accueille cet été les Jeux olympiques et paralympiques d'été de Paris 2024 et que sont célébrés cette année les 80 ans de la Libération et des Débarquements de Normandie et de Provence, ces événements ont été mis à l’honneur lors du traditionnel défilé du 14 Juillet en France.
Le Président de la République passe en revue les troupes à bord de son Véhicule léger de reconnaissance et d’appui (VLRA) depuis le haut de l'avenue Foch. Dans le VLRA, prennent place à ses côtés, le Chef d’état-major des armées (CEMA) et l’aide de camp du Président de la République - ©LE COURRIER Africain | Joël RANC
Les Honneurs sont rendus au Président de la République par un détachement d'honneur de la Garde républicaine avec présentation du drapeau des 1er et 2e régiments d’infanterie de la Garde républicaine - ©LE COURRIER Africain | Joël RANC
Animation initiale : 80e anniversaire des Débarquements, de la Libération de la France et de la Victoire
L’année 2024 marque les 80 ans des Débarquements de Normandie et de Provence, de la Libération de la France et de la Victoire. Ces commémorations constituent un temps fort pour l’ensemble de la Nation. Elles permettent d’honorer ceux qui ont combattu pour libérer l’Europe du joug allemand.
Le tableau initial a mis en avant 31 pays qui ont participé à la Libération de la France. Animation sur un fond sonore de l'orchestre par 4 véhicules d’époque, avec des passagers habillés en libérateurs, et les emblèmes de pays qui ont participé à la Libération de la France se déploient sur la zone d’évolution au son de 2 cornemuses interprétant Blue Bonnets over the Border. Parmi les nations des 31 emblèmes présents, se trouvent 14 pays occidentaux ayant participé au débarquement de Normandie avec des unités constituées (États-Unis, Canada, Royaume-Uni, Slovaquie, République tchèque, Grèce, Pays-Bas, Norvège, Danemark, Belgique, Luxembourg, Pologne, Australie et Nouvelle-Zélande), et 17 pays africains (Algérie, Maroc, Tunisie, Bénin, Cameroun, Comores, Congo, Côte d’Ivoire, Djibouti, Gabon, Guinée, Madagascar, Mauritanie, Sénégal, République centrafricaine, Tchad et Togo) - ©LE COURRIER Africain | Joël RANC
Un second tableau a mis en scène les quatre véhicules représentant aussi bien les libérateurs que les libérés avec le déploiement du drapeau français comportant la Croix de Lorraine - ©LE COURRIER Africain | Joël RANC
Le défilé aérien des hélicoptères et des avions légers survolant l’axe de l’avenue Foch depuis l'Arc de Triomphe jusqu'à la Porte Dauphine
En vol, 1 FOKKER 100 ABE NG (avion de la Direction générale de l’armement), 2 ATL 2 (avions de surveillance et d’intervention de la Marine nationale), 1 ALSR (avion de surveillance et d'intervention de l’armée de l’Air et de l’Espace) - ©LE COURRIER Africain | Joël RANC
Le défilé comprend un total de 22 hélicoptères, regroupant 11 hélicoptères de tous types de l'armée de terre, l'ALAT qui fête ses 70 ans (3 Tigre, 3 Caïman, 1 Cougar, 2 EC120 sur la photo, et 2 Fennec sur la photo), le passage de 3 hélicoptères de la Marine nationale (1 Caïman Marine, 1 Dauphin, et 1 H160), 2 Caracal de l’armée de l’Air et de l’Espace, 4 de la Gendarmerie nationale, 1 de la Sécurité civile et 1 de la douane (2 EC145, 2 EC135, 1 AS350 et 1 H145). Les hélicoptères sont accompagnés de 6 avions, dont 2 PC-6 sur la photo - ©LE COURRIER Africain | Joël RANC
Troupes mises à l'honneur
Le défilé militaire de cette année a valorisé 5 unités d’exception ayant participé à la Libération de la France (dont Paris et Strasbourg), unités militaires élevées au rang de Compagnon de la Libération : le régiment de marche du Tchad, les fusiliers marins du commando Kieffer ou encore le groupe de bombardement Lorraine.
Le Régiment de marche du Tchad, créé par le général Leclerc en 1943 au Maroc, à l’issue d’une première campagne face à l’Axe, le Régiment de marche du Tchad (RMT) a constitué l’élément d’infanterie de la 2e division blindée lors de la libération de la France. Les exploits de Dio, Dronne et Massu ont valu quatre citations à l’Ordre de l’Armée ainsi que la remise de l’Ordre de la Libération. Le RMT a ensuite été basé à Montlhéry, puis à Noyon. Dès sa professionnalisation à la fin des années 1990, son héritage blindé et Troupes de Marine en fait l’une des unités les plus déployées de l’armée de Terre, de l’Afghanistan au Sahel, en passant par le Moyen-Orient et le flanc Est. Il est actuellement l'unique unité d’infanterie mécanisée appartenant aux Troupes de marine, commandé par le colonel Jacques de Sorbiers.
Le colonel Jacques de Sorbier, chef de corps du Régiment de marche du Tchad défile, accompagné d'une garde au drapeau et d'une section issue de la compagnie d’appui - ©LE COURRIER Africain | Joël RANC
La force maritime des fusiliers marins et le « commando Kieffer »
Créé en 2008, le commando porte le nom du capitaine de corvette Philippe Kieffer, créateur des commandos marine français en 1942 et commandant du 1er Bataillon de fusiliers marins commandos (BFM) lors du débarquement de Normandie, le 6 juin 1944, composé de 177 hommes. Le commando Kieffer est composé de commandos marine, de fusiliers marins, mais également de marins de nombreuses autres spécialités (détecteurs, techniciens systèmes numériques, plongeurs-démineurs, etc.).
Le Bataillon de fusiliers marins Amyot d’Inville
Le Bataillon de fusiliers marins (BFM) Amyot d’Inville est implanté à Brest et s’inscrit dans l’histoire des fusiliers marins, créés en 1856 et qui se sont illustrés lors de la bataille de Dixmude (1914) ainsi qu’au cours de la Seconde Guerre mondiale (Bir Hakeim, campagne d’Italie, libération de Paris, de Strasbourg).
Les commandos marines revêtus de leur célèbre béret vert penché sur le côté droit et le Bataillon de fusiliers marins (BFM) Amyot d’Inville défilent ensemble avec à leur tête, le capitaine de frégate Serge, commandant du BFM Amyot d'Inville - ©LE COURRIER Africain | Joël RANC
L'Escadron de chasse 3/30 « Lorraine »
Cet escadron est l’héritier du groupe de bombardement « Lorraine ». Créé en novembre 1940. . Le 6 juin 1944, le GB « Lorraine » est une des rares unités françaises à participer au D-Day, au cours de l’opération SMOKE SCREEN.
L'Escadrille française de chasse n°1
Fin 1940, le général de Gaulle et le ministère de l'Air britannique s’accordent pour envoyer des pilotes de chasse français libres, stationnés en Afrique Équatoriale française, en Egypte pour y constituer une escadrille. L’Escadrille française de chasse n°1 (EFC1) est ainsi créée en avril 1941. En juin 1941, elle devient la première unité militaire titulaire de la croix de la Libération.
Les deux unités défilent ensemble sous l'autorité du commandant Brice, commandant d’escadrille - ©LE COURRIER Africain | Joël RANC
Défilé des troupes à pied
Le défilé à pied du 14 Juillet est commandé chaque année par le Général adjoint engagements (GAE), qui est l’adjoint du Gouverneur militaire de Paris (GMP). À ce titre, le GMP lui confie la conduite des opérations militaires à Paris et en Île-de-France, au premier rang desquelles l’opération SENTINELLE depuis 2015. Il coordonne les travaux de planification relatifs à l’appui des armées aux forces de sécurité intérieure, dans le cadre de la sécurisation des Jeux olympiques et paralympiques de 2024. Le GAE est le général de brigade Éric Chasboeuf. Officier des Troupes de marine, il a commandé le 8e régiment parachutiste d’infanterie de marine et a occupé plusieurs fonctions de haut niveau en état-major opérationnel avant de rejoindre le cabinet du GMP.
Le général de brigade Éric Chasboeuf prenant la tête du défilé des troupes à pied au sein de son véhicule de commandement suivi de l'École polytechnique et de 15 autres écoles - ©LE COURRIER Africain | Joël RANC
Les différentes écoles des armées défilent sur l'avenue Foch. Au premier plan, l'école militaire des aspirants de Coëtquidan - ©LE COURRIER Africain
Fondé en 1604 sous le règne d’Henri IV, le 35e Régiment d’infanterie (35e RI) est l’un des plus anciens régiments de l’armée française. Il s’est illustré lors des plus grandes batailles qui peuplent nos livres d’histoire. Depuis sa création jusqu’à nos jours, le 35e RI est engagé sur tous les théâtres d’opération extérieure : Mali, Tchad, Roumanie, etc. Le 35e RI est le premier régiment de l’armée de Terre à expérimenter le concept « volontaire découverte de l’armée de Terre » qui offre à des jeunes Français volontaires l’opportunité de découvrir l’armée de Terre avec un premier contrat de quatre mois. - ©LE COURRIER Africain | Joël RANC
Le Régiment d'infanterie de marine du Pacifique Polynésie. Le bataillon mixte du Pacifique est créé le 4 juin 1916 lors de la Première Guerre mondiale. Le RIMaP-P intervient dans une région aussi vaste que l’Europe, avec des capacités spécifiques d’action dans le milieu tropical océanique. Ancré dans le territoire et la culture polynésienne, il veille à maintenir une connaissance de son environnement et accueille de nombreux Polynésiens. - ©LE COURRIER Africain | Joël RANC
Créé en 1803, le 3e Régiment d’artillerie de Marine (3e RAMa) est l’un des plus vieux régiments d’artillerie. Il s’est brillamment illustré lors des campagnes napoléoniennes, du XIXe siècle ainsi que lors des deux Guerres mondiales. - ©LE COURRIER Africain | Joël RANC
Créé le 1er juillet 1999, le 2e régiment du matériel (2e RMAT) assure le maintien en condition opérationnelle terrestre des formations du Grand Ouest au niveau technique d’intervention. - ©LE COURRIER Africain | Joël RANC
Le défilé aérien avions :
Le défilé des avions met en scène un total de 37 avions dont 28 de l'armée de l'Air et de l'Espace, 6 de la Marine et 3 chasseurs étrangers, volant à 540 km/h. L’ouverture est opérée par des avions de l’armée de l’Air et de l’Espace avec un A330, un A400M Atlas et deux Rafale illustrant les capacités de projection de puissance longue distance. - ©LE COURRIER Africain | Joël RANC
Le défilé monté par la Garde républicaine
Le régiment de cavalerie de la Garde républicaine défile avec 162 chevaux. La fanfare de cavalerie en tête (33 cavaliers, dont 31 remontés en chevaux alezans et 2 remontés en chevaux timbaliers gris) commandée par le trompette major ; le commandant du régiment de cavalerie ; le commandant en second ; le commandant de régiment adjoint ; l’étendard et sa garde (trois cavaliers remontés en chevaux gris) et les trois escadrons à 41 cavaliers. Il participe aux services protocolaires au profit des plus hautes autorités de l’État et des hôtes étrangers. Il assure également des missions de sécurité publique générale - ©LE COURRIER Africain | Joël RANC
Animation finale : les armées et l’Olympisme
L’édition 2024 a mis en avant les liens entre les armées et les valeurs de l’olympisme dont nombre d'athlètes sont issus du célèbre Bataillon de Joinville.
Le tableau final a été marqué par la présence du Cadre noir de Saumur, le corps de cavaliers d’élite français, et de l’écuyer en chef, le colonel Thibault Vallette, lui-même médaillé d’or aux JO de Rio de Janeiro en 2016. Ce dernier a apporté la flamme olympique à cheval jusqu’au pied de la tribune présidentielle avant que ne démarre un relais entre sportifs.
L’art équestre des écuyers du Cadre noir de Saumur est mis en valeur lors d’un premier tableau par l'exécution d'une reprise montée et à la main. Le Cadre noir est le corps des cavaliers d'élite français où se trouvent les instructeurs de l'École nationale d'équitation. L'équitation de tradition française, exercée principalement au Cadre noir, a été inscrite en 2011 par l'UNESCO sur la liste représentative du patrimoine immatériel de l'humanité - ©LE COURRIER Africain | Joël RANC
L’écuyer en chef, le colonel Thibault Vallette, porteur de la flamme olympique passe devant la tribune présidentielle - ©LE COURRIER Africain | Joël RANC
Reprise montée et des sauteurs à la main avec exécution de la figure de la courbette des chevaux à la main exécutée par les écuyers du Cadre noir. - ©LE COURRIER Africain | Joël RANC
Reprise des sauteurs à la main, figure de la croupade à la main - ©LE COURRIER Africain | Joël RANC
Une centaine de jeunes Français membres d’un nouveau programme de recrutement de l'armée de Terre ont défilé au côté des réservistes et des volontaires du service national universel (SNU). Ils ont formé les anneaux olympiques devant la tribune présidentielle.
L’occasion de mettre en valeur la jeunesse engagée dans les nombreux dispositifs existants : préparations militaires des armées, réservistes opérationnels de la Garde nationale, escadrilles Air Jeunesse, cadets de la Gendarmerie nationale, service national universel et service civique.
Un troisième tableau vient conclure cette animation finale : des banderoles tricolores sont déployées, portées par 24 réservistes opérationnels de la Gendarmerie nationale, de l’armée de Terre, de la Marine nationale, de l’armée de l’Air et de l’Espace et de la Police nationale.
En point d'orgue du défilé, la Patrouille de France a décoré le ciel de la capitale aux couleurs du drapeau tricolore avec la figure dite de l'éclatement - ©DICOD / Ministère de Armées
Des animations étaient également prévues à l’Hôtel national des Invalides. Vous pouvez retrouver plus d’informations sur le site officiel du Ministère des Armées.
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