Sénégal : Abdoul Mbaye : Portrait d’un homme d’État accompli

 

En 1976, il intègre la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest comme économiste. En 1982, il est nommé président-directeur général de la Banque de l’habitat du Sénégal où il reste jusqu’en 1990 avec un bilan qui attire toutes les convoitises.

 

Cette année-là, il est appelé à participer à la restructuration de la Banque internationale pour l’Afrique occidentale (BIAO) du Sénégal et devient le Directeur Général de la Compagnie bancaire de l’Afrique Occidentale (CBAO) créée sur les cendres de la BIAO.

 

 

Il lance la première société de leasing au Sénégal et le premier fonds d’investissement de l’Afrique de l’Ouest. En 1999, il fait partie du consortium qui rachète la Banque Sénégalo-Tunisienne (BST) dont il devient le directeur général. Il abat un travail remarquable en redressant les résultats qui progressent considérablement.

 

En 2006, Attijariwafa Bank rachète la majorité des parts de la BST. Le consortium mené par Abdoul Mbaye réalise une importante plus-value. Après cette belle carrière de banquier, auréolée de succès et de gloire, le 2 avril 2012, la deuxième alternance intervient, avec comme président de la République, Macky Sall.

 

Abdoul Mbaye est nommé Premier ministre, le 3 avril 2012, avec comme feuille de route, entre autres, l’amélioration des conditions de vie des sénégalais, alors que le pays doit faire face à des pénuries alimentaires récurrentes. Il réussit le pari ! En cette période de turbulence politique, il est impérieux de rappeler que le Sénégal a connu quatre transitions démocratiques, marquées fortement par deux alternances inoubliables.

 

 

Cependant, la décision récente de l’assemblée nationale de reporter l’élection présidentielle initialement prévue pour le 25 février 2024 est considérée par les sénégalais et par le reste du monde comme un coup d’État institutionnel du président sortant. Cette décision rejetée par le Conseil constitutionnel, a été suivie par des soulèvements de masse dans la diaspora et dans les principales villes du Sénégal causant la mort de quatre manifestants.

 

 

Aujourd’hui, il y a lieu de s’interroger sur les racines profondes du mal et les perspectives pour la démocratie sénégalaise en captivité. Je saisis l’occasion en dressant le portrait de l’homme d’Etat sénégalais qui polarise toutes les attentions, Abdoul Mbaye qui fait l’unanimité, sans nul doute, qu’il est le seul, capable de fédérer les forces vives de la Nation et de créer les conditions d’un Sénégal, havre de paix, comme il l’a toujours été, de stabilité, de cohésion sociale, de développement et d’émergence.

 

Abdoul Mbaye représente-t-il le meilleur profil pour présider aux destinées du Sénégal ? La réponse est oui pour la majorité des sénégalais interrogés.

 

Pour son expérience, son expertise, son sens élevé de l’État, du respect des institutions, ses qualités d’homme de dialogue, de consensus, de valeurs, de principes, aux hautes qualités humaines, de rassembleur, doté d’une grande capacité d’écoute, sa rigueur dans le travail, et sa discrétion légendaire.

 

Il n’est de secret pour personne qu’Abdoul Mbaye a le sens de l’État jusqu’à la moelle épinière. Son ADN de démocrate se répercutait sur tous les actes qu’il posait, étant Premier ministre : l’intérêt supérieur de la Nation.

 

Il est bien vrai que la période électorale, au Sénégal a toujours cristallisé des tensions, les présidents en exercice, sapant la séparation des pouvoirs pour tenter de se maintenir au pouvoir. L’attitude du président Macky Sall le montre et le démontre en tentant de légitimer sa décision illégale de reporter l’élection au 2 juin en activant un vote parlementaire soutenu par la majorité des députés de la coalition et l’intervention des forces de l’ordre dans l’hémicycle, heureusement que cette manœuvre indigne qui allait basculer notre cher pays dans le chaos, a échoué.

Abdoul Mbaye fera un bon président de la République, car il n’a jamais oublié les prières et conseils de son illustre père, feu juge Kéba Mbaye, qui reste gravée à jamais dans la mémoire des sénégalais. Dans cette lettre écrite depuis Paris, le 28 août 1982 : "Mes félicitations ! Que Dieu t’aide à porter ta lourde charge. Qu’il te protège contre le mal et t’inspire à chaque instant afin que tu suives la voie du bien.

 

N’aie confiance en personne à commencer par moi. Ne fais jamais rien d’important sans en discuter avec ton épouse. Il ne s’agit évidemment pas de faire ce qu’elle te dit, mais de prendre son avis. Prends aussi d’autres avis en ayant toujours en tête que ce que tu dis à un étranger sera répété, et parfois déformé. Reste simple.

 

Mais ne sois pas vulgaire. Reste toi-même et que Dieu t’aide". Si mon regard se porte sur Abdoul Mbaye, c’est parce que dans l’hypothèse où le couplet gagnant l’emporterait, car malgré tous les moyens déployés par l’État pour liquider la candidature d’Ousmane SONKO et de son parti PASTEF, ces leaders, grâce aux appuis populaires ont réussi à maintenir leur candidature à l’élection présidentielle prévue le dimanche 24 mars 2024.

 

Mieux, la plupart des sondages donnerait gagnant, dans l’ordre, le couplet Diomaye-Sonko, Abdoul Mbaye, vu son parcours exceptionnel d’homme d’État, il a remis le Sénégal sur les rails, en administrant une sacrée dose de rigueur dans l’administration pendant son séjour à la Primature, en faisant des visites inopinées dans les services de l’Etat, non seulement mais aussi en inculquant aux fonctionnaires de l’Etat une conscience professionnelle quant au respect des horaires de travail et le travail bien fait.

 

Abdoul Mbaye pourrait être un président rassembleur qui comblerait les carences des uns et des autres, ainsi répondre aux multiples attentes pressantes des sénégalais. Car, nul n’ignore que le Sénégal connaît en ce moment des problèmes réels auxquels il faut trouver des solutions concrètes.

 

Il en est capable. Dans plusieurs enquêtes menées au Sénégal et dans la diaspora par nos équipes, il en ressort clairement que la majorité des sénégalais y seraient favorables.

 

Les alliances se feront après le 24 mars, s’il plait à Dieu et le choix des leaders se portera sur lui.

 

Directeur de la Rédation et de la Publication

birame.mboup(@)afmedias.com

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